Economie et Développement Durable
Construisons ensemble une économie durable !
La Commission Économie et Développement Durable vous invite à partager vos idées pour une croissance inclusive et respectueuse de l’environnement. Quelles solutions proposeriez-vous pour un développement équilibré et durable ?
Laissez votre proposition en commentaire et participez à la transformation de notre économie !
3363 Commentaires
Je vous informe que j’ai déjà écrit un nouveau livre complet intitulé les «Axes d’Une Refondation Patriotique». Il traite la quasi-totalité des questions de refondation nationale. Au cas où mon livre pourrait vous intéresser, contactez-moi au (+227) 89 46 35 20 ou par email sur yahayahm96@gmail.com.
Tout en vous souhaitant plein succès, je vous encourage dans la réalisation de vos différentes missions !
PROJET DE FINANCEMENT AGRICOLE INNOVANT POUR LE NIGER
Un mécanisme structuré pour une agriculture résiliente et durable
1. Introduction : Un secteur clé confronté à un déficit de financement
L’agriculture est un pilier stratégique de l’économie nigérienne, contribuant à environ 40 % du PIB et employant près de 80 % de la population. Pourtant, ce secteur essentiel fait face à un manque critique de financements adaptés.
Les banques commerciales considèrent les exploitants agricoles comme une clientèle à haut risque, en raison de la variabilité des rendements, du manque de garanties foncières et des conditions climatiques difficiles. En conséquence, seuls 1,5 % des crédits bancaires sont alloués à l’agriculture.
Créée en 2011, la Banque Agricole du Niger (BAGRI), censée faciliter l’accès au crédit agricole, finance majoritairement les commerçants, jugés plus solvables, laissant les exploitants sans ressources suffisantes pour moderniser leurs pratiques.
Ce projet vise à mettre en place un mécanisme innovant de financement agricole, fondé sur une approche progressive, sécurisée et adaptée aux réalités climatiques et économiques du Niger. Il ambitionne de :
Accroître la production agricole et améliorer la résilience des exploitants face aux changements climatiques.
Faciliter l’accès aux financements pour tous les exploitants agricoles, sans distinction de filière.
Lutter contre la désertification par des investissements ciblés et des pratiques agricoles durables.
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2. Contexte et défis du secteur agricole au Niger
2.1. Un environnement climatique exigeant
77 % du territoire nigérien est en zone saharienne, avec des précipitations faibles et irrégulières, réduisant le potentiel agricole.
Les périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes ont un impact direct sur les rendements des cultures et la sécurité alimentaire.
Les ressources en eau restent sous-exploitées, alors que le Niger dispose de 30 milliards de m³ d’eau de surface et 2,5 milliards de m³ d’eaux souterraines renouvelables.
La déforestation et la désertification progressent rapidement, réduisant la superficie des terres arables et mettant en péril la productivité agricole.
2.2. Un secteur agricole en difficulté
Le mil est la culture dominante, avec une production annuelle de 2,3 millions de tonnes, suivi du sorgho (630 000 tonnes), du niébé (611 000 tonnes) et de l’arachide (232 000 tonnes).
L’élevage représente 16 % du PIB, avec un cheptel de 41 millions de têtes en 2014.
L’accès limité aux intrants (engrais, semences améliorées, mécanisation) réduit considérablement la productivité.
2.3. Un financement inadapté au monde rural
Moins de 10 % des exploitants agricoles ont accès à un crédit formel.
Les crédits informels imposent des taux d’intérêt très élevés (jusqu’à 100 %), creusant l’endettement des agriculteurs.
Les garanties foncières exigées par les banques excluent la majorité des producteurs.
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3. Un mécanisme de financement structuré et sécurisé
Ce projet repose sur une approche progressive et conditionnée, garantissant un financement adapté aux besoins réels des exploitants tout en réduisant les risques pour les investisseurs.
3.1. Structure du financement
Le financement sera accordé en plusieurs tranches successives, en fonction de l’atteinte d’objectifs mesurables :
1. Sélection des bénéficiaires :
Évaluation des exploitations agricoles selon des critères de viabilité économique, productivité et impact environnemental.
Prise en compte des besoins spécifiques des différentes filières agricoles (céréales, maraîchage, élevage, agroforesterie).
2. Première tranche de financement :
Acquisition des intrants agricoles (semences améliorées, engrais, pesticides adaptés).
Investissements en équipements et irrigation, pour augmenter la résilience face aux aléas climatiques.
Formation des bénéficiaires à la gestion financière et aux techniques agricoles durables.
3. Deuxième tranche de financement (débloquée après évaluation) :
Expansion des surfaces cultivées.
Adoption de techniques de conservation des sols et de gestion de l’eau.
Suivi de l’évolution des rendements agricoles et ajustements nécessaires.
4. Troisième tranche :
Financement du stockage et de la commercialisation des récoltes.
Promotion des circuits de distribution locale pour stabiliser les prix et garantir un revenu durable aux producteurs.
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4. Gouvernance et gestion du projet
4.1. Acteurs impliqués
Gouvernement nigérien : Appui institutionnel, subventions et garantie des prêts.
Institutions financières (banques locales, microfinances, bailleurs de fonds) : Gestion des fonds et octroi des crédits.
Organisations internationales (FAO, BAD, ONUDI, PNUD, etc.) : Expertise technique et cofinancement.
Exploitants agricoles et coopératives : Bénéficiaires directs, impliqués dans la mise en œuvre du projet.
4.2. Suivi et contrôle
Création d’un Comité de gestion du financement agricole, chargé de :
Sélectionner les bénéficiaires et superviser l’utilisation des fonds.
Assurer un contrôle continu via des audits financiers et des visites de terrain.
Ajuster les stratégies en fonction des résultats observés.
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5. Budget prévisionnel et impact attendu
5.1. Estimation du coût de la phase pilote (1 000 exploitants)
5.2. Objectifs à 5 ans
10 000 exploitants financés, avec une amélioration moyenne des rendements de +30 %.
50 000 ha de terres restaurées, grâce à l’adoption de techniques agroécologiques.
Taux de remboursement supérieur à 80 %, grâce à un suivi efficace.
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6. Un projet aligné sur les stratégies nationales et un appel aux partenaires
Ce projet s’inscrit dans la dynamique du programme « Initiative 3N : Les Nigériens Nourrissent les Nigériens », tout en apportant une approche innovante et indépendante.
Appel aux investisseurs et bailleurs de fonds
Nous recherchons des partenaires locaux et internationaux pour financer la phase pilote, tester le modèle et assurer son extension à l’échelle nationale.
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7. Conclusion
Avec un soutien institutionnel et financier adéquat, ce projet modernisera l’agriculture nigérienne, renforcera la résilience climatique et augmentera la production nationale.
Nous appelons les décideurs publics, les institutions financières et les investisseurs privés à s’engager pour un avenir agricole prospère et durable.
Sinaissire Mohamed Djafarou – Agro-économiste, porteur du projet.
Une belle proposition , ça sert un part en avant si les autorités pouvaient mettre en pratique
Le destin de notre mère patrie est aujourd’hui à vous, et vous allez passé le Niger demeure Eternel, donc pour un Niger meilleur, nous vous suggérons d’être juste faîtes du bien pour sauver le Niger et non pour plaire à quelqu’un, sachez que vous représentez près de 27 milions d’habitants.
Le Niger est doté d’un espace assez vaste riche en eaux souterraines, pourquoi au lieu de laisser nos quitté le pays pour aller ailleurs être plantant, être jardinier, agriculteurs, aquaculteur à la faveur de leurs maîtres l’État ne va pas créer des barrages hydroagricole dans la partie que nous appelons désert,et selon nos chercheurs c’est la partie la plus riche en eaux au Niger, toutes les populations sensé être en exode on les converge laba, même si le revenu ne les parvient pas à 100% , Etat préleve une partie pour la garantie de la survie dans la zone, l’avantage est multiple, moins d’émigrants, moins de chômage, moins de chômage, moins de terrorisme moins de dépendance alimentaire, moins de peur des sanctions,et l’essentiel aussi le Sahel deviendra vert.mais la sourde oreille de l’Etat sur certains domaines vraiment nous gangrène et l’état doit veiller à ses agents car il existe des mauvaises graines.je vous remercie , ça c’est ma façon de voir comment le Niger peut développer
Salut à Tous.
Je crois fermement qu’il faille beaucoup insister sur l’agriculture pour développer notre économie. Notre agriculture doit quitter d’une agriculture archaïque et annuelle vers une agriculture moderne et commerciale.
L’Etat n’a pas besoin d’accompagner nécessairement. L le peuple doit changer sa Mentalité tout simplement
Assalamou alaikoum bonjour à tous. Svp essayez une fois de plus de nous faire sortir un document qui nous facilitera la vie ( nous avons soif d’un climat favorable pour les activités surtout le plan). Comme disait les économistes .
Mettez l’accent sur l’agriculture vivrière et l’élevage de reproduction. Appuyer les paysans directement sans passer par des structures non gouvernementales.
L’agriculture reste et restera le pilier de notre économie.Mais la négligence dans ce secteur le met mal appoint.Sinon comment comprendre une zone comme la région d’agadez qui occupe presque les 2/3 de la superficie du pays n’est pas considérée comme zone agricole.L’Etat doit en tenir compte et investir de manière formelle dans cette zone.
Cet investissement doit se faire directement entre l’État et les exploitants et à travers des projets souvent détournés au profit d’une catégorie de personnes très réduites.Il suffit tout simplement de mettre de l’eau et des intrants suffisants aux producteurs et voir comment ils vont s’investir.
Assalamu alaikum. Au point de vue commercial il faut revoir les différents cas à savoir la douane, l’impôt et différents taxes pour faciliter la tâche au peuple nigérien et souverain.
Assalamou aleykoum.
Je propose qu’on établisse un programme de développement sur des nombreuses années à travers lequel tout président élu sera tenu de respecter jusqu’au bout.
Le cas de la Chine est une illustration
Bonjour à vous tous les membres de cette commission. Bon Réveil Matinal. Bonne Santé. Bon travail. Que Dieu le tout puissant protège le NIGER et son Peuple. Amen. Ma Proposition se résume cot suit : 1_<> et par la suite : 2_<> 3_ Valoriser notre Agriculture et notre Élevage>> ( En Résumé tendons nos actions vers une « Souveraineté Totale »). Amen Y’allah
Le développement de tout pays ne peut s’en passer du domaine agricole. L’économie dans ce domaine permet d’étudier la gestion efficace et efficiente des ressources naturelles, financières et humaines allouées à ce domaine.
La question principale est celle-ci : pourquoi les défaillances répétées ?
Est-ce la compétence nécessaire dans ce domaine qui manque ou l’insuffisance financière ?
Si les autorités décident d’exploiter les travaux des recherches de leurs étudiants (les mémoires de fin de formations) par exemple et des enseignants chercheurs en économie, en agronomie, en biologie et en géologie, notre pays le Niger pourrait ramener son domaine agricole sur les rails pour que ce domaine participe efficacement et de façon efficiente au développement de notre pays en assurant l’autosuffisance alimentaire digne du nom.