
Economie et Développement Durable
12 mars 2014
Paix, Sécurité, Réconciliation Nationale et cohesion sociale
29 avril 2014Réfondation politique et institutionnelle
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Pour une bonne Refondation politique et institutionnelle nous exigeons au CNSP une transissions d’au moins 15 ans. Ce qui va permettre au CNSP de bien promouvoir la bonne gouvernance et bien éduquer le peuple Nigérien sur l’amour de leur Patrie.
Je recommande aussi au CNSP d’exiger un style d’habillement pour tous qui ne doit pas excéder un cout maximum de 30.000f quelque soit la personnalité de la personne.
1. Suppression de tout les partis politiques
2. Une transition de 10 ans
3. Trois grands partis politiques aux présidentielles
4. Un seul tours aux élections présidentielles
5. Reprendre la formation politique
Très bonne proposition.
Nous voulons moins de partis politiques. Nous pouvons avoir maximum 4 partis politiques, car le nombre innommable de partis politiques fait que qu’il y a trop de clientélisme et de nomadisme. L’achat des consciences doit être évité à tout prix et exclure tout candidat à un poste électif qui serait coupable d’une telle infraction.
Contributions : Pour une Refondation Politique et Institutionnelle au Niger, avec le CNSP et sous l’Alliance des États du Sahel:
Dans ce temps de transition critique, le Niger, membre clé de l’Alliance des États du Sahel, se trouve à un tournant décisif de son histoire. La refondation politique et institutionnelle est une étape essentielle pour garantir une gouvernance démocratique, inclusive et stable, dans le respect des aspirations du peuple nigérien et des valeurs communes partagées avec nos partenaires du Sahel. La transition militaire que nous menons doit s’inscrire dans un processus de transformation en profondeur des structures politiques et des institutions du pays, visant à renforcer la résilience de notre nation face aux défis sécuritaires et socio-économiques.
A. La nécessité d’une refondation politique : restaurer la confiance et la légitimité
La transition politique entamée par le Niger se doit d’être le point de départ d’un renouveau démocratique, fondé sur des principes de justice, d’équité et de transparence. Le principal objectif de cette refondation est de rétablir la confiance des citoyens dans les institutions et d’assurer une gouvernance qui réponde aux besoins réels du peuple.
Les axes suivants pourraient être examinés pour cette refondation politique :
1. Restauration de la souveraineté populaire : La refondation politique doit avant tout viser la restauration de la légitimité des institutions, en veillant à ce que les décisions politiques et les choix institutionnels soient portés par l’ensemble des forces vives de la nation. Un dialogue inclusif impliquant toutes les composantes de la société sera essentiel pour l’élaboration d’une nouvelle feuille de route politique.
2. Promouvoir la démocratie participative : Pour garantir une transition réussie, il est crucial d’élargir la participation citoyenne à la gestion des affaires publiques. La consultation des communautés, des partis politiques, de la société civile et des jeunes sera au cœur de cette refondation. Des mécanismes de consultation nationale, de référendums et de débats publics seront mis en place pour assurer la pluralité des voix.
3. Garantir la séparation des pouvoirs : Une refondation politique réussie passe par le renforcement des principes de séparation des pouvoirs, en redéfinissant clairement les rôles du législatif, de l’exécutif et du judiciaire. Cette séparation doit permettre de lutter contre la concentration du pouvoir et d’assurer un équilibre institutionnel propice à une gouvernance efficace et responsable.
4. La refondation institutionnelle : redonner de l’efficacité à nos structures étatiques
Une refondation institutionnelle est indispensable pour moderniser les institutions, garantir leur indépendance et leur efficacité, et permettre une gestion publique transparente et responsable. Le Niger, tout comme les autres États du Sahel, fait face à des défis institutionnels qui entravent la mise en œuvre de politiques publiques efficaces, en particulier en matière de sécurité, de développement économique et de gestion des ressources.
Pour répondre à ces enjeux, les priorités suivantes seront mises en œuvre :
1. Réformer le secteur de la sécurité : Le renforcement des institutions de défense et de sécurité, en coordination avec nos alliés du Sahel, doit être une priorité pour garantir la protection des populations et la stabilité des frontières. Cela inclut la formation continue des forces armées, la mise en place de mécanismes de contrôle démocratique et de transparence, ainsi que la consolidation de l’État de droit.
2. Renouveler le système administratif : Pour permettre une gestion plus efficace et proche des citoyens, les institutions administratives doivent être réformées en profondeur. Cela implique la décentralisation des pouvoirs, l’amélioration de la gestion des finances publiques et la lutte contre la corruption au sein des administrations publiques.
3. Renforcer l’État de droit et la justice : Une révision des structures judiciaires sera nécessaire pour garantir l’indépendance et la transparence de la justice. La réhabilitation des institutions judiciaires, la lutte contre l’impunité et la garantie des droits fondamentaux sont essentielles pour assurer la confiance de la population dans l’État et ses institutions.
4. Moderniser la constitution : La refondation institutionnelle doit également passer par une révision de la Constitution pour mieux adapter le cadre juridique aux défis contemporains, renforcer la représentation des différentes régions et communautés et créer des mécanismes de responsabilité politique.
5. L’Alliance du Sahel doit être un partenaire essentiel pour la refondation politique et institutionnelle
Le rôle de l’Alliance des États du Sahel est incontournable dans cette période de transition. Nos alliés régionaux, notamment les États voisins, doivent être des partenaires solidaires dans la refondation du Niger. Leurs expériences et leurs soutiens politiques, économiques et sécuritaires contribueront à la réussite de cette transition.
B. Les actions de l’Alliance des États du Sahel doivent inclure:
1. Un soutien technique et financier : Les États du Sahel, par le biais de mécanismes régionaux, doivent apporter un soutien financier et technique pour la mise en œuvre des réformes institutionnelles et politiques. Cela peut inclure l’appui aux processus électoraux, aux réformes de la sécurité et de la gouvernance locale, ainsi que la mise en place de programmes de développement durable.
2. Une coopération en matière de sécurité : Une des priorités de l’AES est la lutte commune contre le terrorisme et les organisations criminelles. Cette coopération se traduira par un renforcement des capacités des forces de sécurité nigériennes et un partage d’informations et de ressources pour assurer la stabilité dans toute la région.
3. Un renforcement de la diplomatie régionale : L’Alliance des États du Sahel doit jouer un rôle de médiateur et de facilitateur dans la transition, en veillant à ce que toutes les parties prenantes, y compris les acteurs politiques et sociaux du Niger, puissent participer à un processus de réconciliation nationale et de consolidation de la paix.
C’est de la sorte qu’ un avenir commun pour le Niger et l’AES, peut-être préservé.
La refondation politique et institutionnelle du Niger ne doit pas être un processus isolé, mais une étape intégrée dans un projet plus large de transformation pour toute la région du Sahel. La transition que nous voulons sous le régime du CNSP, doit être en étroite collaboration avec nos partenaires de l’Alliance des États du Sahel, une Alliance porteuse de paix, de prospérité et de stabilité.
À travers cette transition, nous avons l’opportunité de reconstruire nos institutions sur des bases solides et durables, tout en assurant un avenir plus juste et plus équitable pour nos citoyens. Cette refondation sera le fruit d’un engagement commun, ancré dans les valeurs de démocratie, de paix et de solidarité. C’est ensemble, dans l’unité et la coopération, que nous réussirons à bâtir un Niger et un Sahel plus fort et plus stable.
Mes propositions mettent en avant les priorités politiques et institutionnelles pour réussir la transition militaire au Niger, tout en soulignant l’importance de l’AES, pour garantir une refondation solide et pérenne.
Face à une situation celle-ci, nous proposons une durée de transition d’au moins 5 ans, car penser aux élections à l’heure actuelle pourrait nous entrainer dans un gouffre plus pire qu’on ne peut plus imaginer. Une des raisons pour lesquelles nous faisons face à toutes ces difficultés, est que notre mentalité est toujours traditionnelles, et d’ailleurs même pour songer au changement, il faudrait avoir un changement radical de mentalité. Nous voulons un pays stable, nous nous battons pour ça, nous optons pour ça, et nous songeons à ça. La seule et unique occasion qui nous reste, c’est seulement ça, disons nous la vérité, si nous ratons ce combat, il serait très difficile pour ne pas impossible pour nous de parler de la souveraineté, cette souveraineté tant chantée.
Assalam alikoum wa rahmatullah. Bonsoir. Nous remercions Allah par grace et bonté infinies qui nous a montré ce moment puis aussi nous remercions les autorités et les initiateurs de cette plateforme.
Moi en tant musulman je voudrais que cette assise arrive a instituer le Niger comme un Etat Islamique en faisant ainsi cela montrera que nous sommes reconnaissants à Allah de ses bienfaits au moment nous étions dans des difficultés nous avions fait recours à Lui dans des mosquées avec kounouts, lecture du coran pour nous sauver. Alors chers participants au nom Allah il faut nous épargner de la laïcité. Non la non la souveraineté nationale recherchée sera une souveraineté sous-traitée car beaucoup des choses tendant détruire notre culture et religion rentrent par cette laïcité sous le mandant de ONG et projets.
Nous attendons de vous l’élaboration de texte pour instituant pour une prime dénonciation vérifiée pour celui qui a dénoncé avec un service spécialisé à cet effet et une sanction pour un démonceur menteur.
Une durée de transition d’au moins 8 ans
La limitation de partis, des syndicats et suppression du second tour, un régime présidentiel, une limitation d’âge de candidats au moins de 70 ans car même la fonction publique à 60 ou 62 ans on dit implicitement la personne est fatiguée il peut donc se reposer c’est ça selon le sens de la retraite.
Exiger aux agents de justice un niveau de connaissance religieuse au la maîtrise de rissala pour accéder certains postes de responsabilité.
Pour l’enseignement d’ICM doit s’inspirer des valeurs religieuses non de théories vagues.
PROPOSITIONS
Pour la transition en cours :
● Mettre en place les institutions conformément à l’ordonnance n°2023-02 du 28 juillet 2023, portant organisation des pouvoirs publics pendant la période de transition.
Cette démarche garantira une gestion collégiale et inclusive de la transition, en favorisant la participation active de toutes les couches sociales et acteurs politiques du pays.
En impliquant l’ensemble des acteurs dans la prise de décisions et la gestion des affaires publiques, cette approche assurera une large légitimité de la transition et permettra de bâtir une transition plus stable et apaisée. Elle encouragera également un dialogue national entre toutes les parties prenantes, renforçant ainsi l’unité nationale et la cohésion sociale en cette période cruciale.
Au niveau des partis politiques :
● Retirer systématiquement l’arrêté de création de tout parti politique qui, après des élections locales, n’obtient pas au moins un (1) conseiller communal à l’échelle nationale.
Cette mesure vise à garantir une représentativité minimale des partis politiques dans les instances locales, tout en évitant la prolifération de partis sans ancrage populaire réel.
● Interdire le nomadisme des conseillers communaux, régionaux, d’arrondissement et de ville pendant l’exercice de leur mandat.
Cette mesure a pour but de maintenir la stabilité politique locale et d’éviter que des élus ne changent d’affiliation partisane ou ne transfèrent leur soutien à un autre parti en cours de mandat, ce qui pourrait fragiliser la représentativité et la gouvernance locale.
Au niveau de l’Assemblée nationale :
● Garantir la représentation des ethnies minoritaires à l’Assemblée nationale : Il est impératif de prévoir des dispositions légales qui assurent une représentation de toutes les ethnies, en particulier les ethnies minoritaires, à l’Assemblée nationale. Bien que des circonscriptions spéciales aient été créées pour assurer cette représentation, il est important de souligner que dans la pratique, certaines de ces ethnies ne sont pas parfois représentées. Afin de remédier à cette situation, il serait judicieux d’instaurer un mécanisme légal clair garantissant que, dans les circonscriptions spéciales destinées aux ethnies minoritaires, les représentants élus proviennent effectivement de ces ethnies minoritaires pour lesquelles ces circonscriptions spéciales ont été créés et non d’autres ethnies.
Cette mesure permettra de renforcer la légitimité de la représentation, en veillant à ce que les ethnies minoritaires aient une voix authentique au sein de l’Assemblée nationale.
Au niveau du gouvernement :
● Établissement d’une structure gouvernementale claire et préétablie : Il est crucial de définir une structure gouvernementale stable en déterminant à l’avance les domaines susceptibles de faire l’objet de portefeuilles ministériels.
Cela permet d’éviter l’augmentation excessive du nombre de ministères, qui est souvent motivée par des considérations politiques, il est proposé d’établir une limitation du nombre de portefeuilles ministériels.
Cependant, cette structure préétablie pourra comporter une majoration de cinq (5) portefeuilles ministériels supplémentaires pour tenir compte des évolutions géopolitiques et des enjeux spécifiques liés à la conjoncture politique, économique ou sociale du moment. Cette mesure permet de garantir que la création de nouveaux ministères reste stratégique et pertinente, en fonction des besoins du pays, tout en limitant les risques d’abus.
● Prévoir des dispositions légales qui obligeront les futures gouvernants à prendre en compte toutes les ethnies au Niger pour la composition de gouvernements.
Au niveau de la décentralisation :
● Garantir le respect des textes législatifs sur la décentralisation : Il est impératif d’instaurer des dispositions légales contraignantes qui obligent les autorités gouvernementales (Président et Ministres) à respecter strictement les textes relatifs à la décentralisation, notamment en ce qui concerne le transfert des ressources financières aux collectivités territoriales.
Cette mesure vise à assurer une véritable autonomie des collectivités locales, en leur fournissant les moyens financiers nécessaires pour accomplir leurs missions et promouvoir un développement local harmonieux. Elle permet également de renforcer la transparence et la responsabilité des pouvoirs publics, en garantissant que les engagements en matière de décentralisation soient non seulement respectés, mais également mis en œuvre de manière effective et équitable.
Au niveau des organes de contrôle (inspections) :
● Instaurer des dispositions légales contraignantes pour garantir l’effectivité des contrôles et inspections : Il est nécessaire de mettre en place des dispositions légales contraignantes qui obligent les gouvernants, Président et Ministres, à assurer la réalisation des contrôles et inspections chaque année dans l’ensemble des entités de l’administration assujetties aux contrôles et aux inspections.
Cette mesure vise à renforcer la transparence, la bonne gouvernance et l’efficacité administrative, tout en garantissant que toutes les entités publiques sont régulièrement évaluées et soumises à un contrôle rigoureux.
Voilà ma contribution dans le cadre des assises nationales :
1. Organiser des élections à un seul tour
2. Organiser des élections des gouverneurs au lieu de les nommer
3. Supprimer les conseillers spéciaux et chargés des missions inutiles dans les institutions de la république
4. Mettre des critères pour la création d’un parti politique
5. Faire des indemnités aux conseillers municipaux et régionaux
6. Dépolitisé la CENI en nommant toujours les doyens des juges
Bonne assises pour le bien de notre pays.Pour la refondation il est impératif de distancer les corps suivants de la politique pour en constituer une organe crédible de référence en cas de crises sociale, politique culturelle et religieuse.Il s agit des autorités coutumière, religieuse,les magistrats et les militaires.Leur ôter le droit de vote et garder leur notoriété.Supprimer tous les partis politiques et OSC ou association qui ne remplissent pas les critères.Rapprocher davantage l administration aux administrés, lutter contre l impunité et mettre un grand accent pour l avenir de notre école gage de tout développement durable
Je suggère une transition d’au moins 20 ans pour permettre une véritable refondation des institutions et un décollage pour le développement